Comportementaliste canin

Comportementaliste canin, spécialiste de la relation homme-chien

Le comportementaliste canin est un professionnel de la relation homme-chien. Ma mission consiste à instaurer un cadre harmonieux au sein du foyer tout en préservant et respectant les besoins et émotions de chacun, homme comme animal. J’interviens lorsque vous rencontrez des difficultés avec votre compagnon (destructions, aboiements, malpropreté, peur, agressivité, comportements gênants…) ou lorsque vous préparez un nouvel évènement dans votre vie (adoption d’un chien, introduction d’un nouvel animal dans le foyer, arrivée d’un bébé ou d’un(e) conjoint(e), déménagement…).

Mon approche

Écoute empathique et bienveillante

J’écoute et recueille, sans jugement, les informations que vous me donnez et les problèmes que vous rencontrez.

Informations et explications de l’éthologie canine

Parce que je considère que l’humain a besoin de comprendre pour pouvoir mettre en place des changements sur le long terme.

Respect de l’humain et de l’animal

Les solutions proposées sont toujours dans le but d’améliorer votre relation tout en respectant le bien-être de chacun, humain comme chien.

Déroulement d’un bilan comportemental

Avant le rendez-vous

Je recueille des informations : race, âge, composition du foyer et difficultés. Une visite chez le vétérinaire peut être demandée.

Nous convenons ensemble d’un rendez-vous, de préférence à un moment où tous les membres du foyer sont disponibles.

Je vous informe des conditions de mon arrivée à votre domicile selon les cas.

Pendant le rendez-vous

Nous échangeons sur les difficultés rencontrées. L’entretien dure entre une à deux heures, plus si nécessaire.

Je prends des notes et observe l’environnement dans lequel évolue le chien. Si possible, j’analyse son comportement.

Je vous donne les recommandations à appliquer, également appelé plan d’amélioration des comportements (PAC).

Après le rendez-vous

Je rédige et vous transmets un rapport reprenant les éléments vus ensemble et les recommandations données.

Vous mettez en pratique les conseils. La réussite du PAC dépendra de votre implication mais aussi des capacités de votre chien.

J’assure le suivi et reste disponible après la mise en place du PAC. Si nécessaire, nous pouvons prendre un deuxième rendez-vous.

Pour en savoir plus sur les tarifs, c’est par ici.

Questions fréquemment posées – Comportementaliste canin

Vous pouvez consulter un comportementaliste canin dans diverses situations :

Avant ou après une adoption, afin de préparer au mieux l’arrivée et de prendre de bonnes habitudes dès le début ;

Lorsque vous rencontrez des problèmes de comportements (destructions, aboiements, malpropreté, peur, comportements gênants…), après que les causes médicales aient été écartées ;

Pour préparer un changement de vie tels qu’un déménagement, l’arrivée d’un enfant ou d’un(e) conjoint(e), réussir une nouvelle cohabitation avec un autre chien ou un chat…

Plusieurs raisons peuvent expliquer le fait que votre chien détruise tout : un attachement excessif envers vous qui engendre une détresse émotionnelle lorsque vous vous absentez, un stress ressenti aux moments de solitude car il n’y a pas eu d’apprentissage, une frustration, la volonté d’obtenir une réponse, exercice physique insuffisant, un élément stressant dans l’environnement, l’âge (les chiots explorent avec leur gueule) ou encore une forte oralité…

Punir ne servira à rien, si ce n’est abîmer votre relation : le chien n’a pas la notion de bien ou de mal, toute forme de moralité lui est étrangère. Le comportement répond à une fonction : décharger une émotion/un trop-plein énergétique ou combler un besoin masticatoire.

Un chien n’aboie jamais sans raison. Les causes peuvent être les mêmes que pour les destructions ou être liées à d’autres facteurs : déménagement, ennui, stimulations sensorielles trop importantes (un passant, des enfants qui jouent devant une clôture…) ou être tout simplement des aboiements d’alerte. Le comportement a aussi pu être renforcé.

Quoi qu’il en soit, ne mettez jamais de colliers anti-aboiements à votre chien. Votre animal est en détresse émotionnelle. En l’empêchant de s’exprimer et contraint dans une situation de laquelle il ne peut s’extraire, vous augmentez son anxiété et le maintenez dans la peur. A moyen et long terme, cela peut l’amener à devenir agressif envers un individu de son environnement (par association négative entre l’élément douloureux et ce qui se trouvait à proximité) ou le pousser à l’impuissance apprise. Le mal-être peut également être extériorisé d’une autre façon : destructions ou malpropreté.

De la même façon, ne réprimez jamais les aboiements. Vous devez privilégier le travail de fond que le masquage du symptôme.

Le fait de se retenir est un apprentissage pour les chiens. Sortez-le régulièrement : après les repas, les jeux, les siestes ou dès qu’il cherche un endroit pour uriner. Choisissez un endroit calme avec un substrat adapté (béton ou herbe). Dès qu’il a fait ses besoins, félicitez-le et récompensez-le. Ne rentrez pas tout de suite afin qu’il n’associe pas le fait d’éliminer avec la fin de balade. Pour la nuit, mettez des réveils réguliers pour lui permettre de faire le même apprentissage.

En cas d’accident : si vous êtes présents, sortez-le dehors et félicitez s’il termine dehors ; si vous êtes absents, nettoyez en dehors de sa présence et utilisez un produit neutre (pas d’eau de javel). Ne mettez jamais son nez dedans, ne le punissez pas non plus : c’est contre-productif.

Si passé six mois, il n’est toujours pas propre, faites appel à un comportementaliste canin.

D’abord, apportez-lui du support social ! Vous entendrez ou lirez parfois que réconforter un chien, c’est ancrer sa peur. Or, la peur est une émotion, ce qui veut dire qu’il s’agit d’un mécanisme interne et non conscient, sur lequel l’animal n’a aucune prise et qui ne dépend pas de sa volonté. Si l’on voulait faire la comparaison, certains humains ont peur des araignées. Ils vont crier, pleurer, se figer, attaquer… Il en va de même pour les chiens. Ignorer la peur, la nier et ne pas apporter du soutien viendra dégrader le lien de confiance entre vous et votre compagnon. Vous ne risquez rien à lui parler avec une voix douce et posée ou à le caresser s’il apprécie. Il n’est pas possible de renforcer une émotion.

Ensuite, vous devrez travailler avec l’aide d’un comportementaliste canin pour désensibiliser votre chien à ce qui lui fait peur, ou faire en sorte qu’il puisse s’extraire ou ne plus être confronté à la situation.

Votre chien peut sauter sur vos invités ou les passants par excitation liée à la nouveauté, parce qu’il n’est pas suffisamment dépensé ou gère mal ses émotions, parce qu’il recherche de l’attention, parce que le comportement a été renforcé et est payant pour lui…

Si le comportement n’est plus payant pour lui, c’est à dire si l’on arrête d’y répondre, alors nous mettons toutes les chances de notre côté pour qu’il s’arrête. Punir ou gronder, c’est donner une réponse à la demande, donc l’alimenter.

Un chien peut devenir agressif pour plusieurs raisons : irritation ou douleur, peur, redirection, prédation, compétition, distancement, manque d’activités physiques, jeu qui dégénère, protection de ressources… Mais également dans le cadre d’une morsure instrumentalisée : il s’agit de l’agression la plus dangereuse car, les premiers signaux envoyés par le chien étant ignorés ou non compris, celui-ci a appris que seule la morsure lui évitait une situation désagréable.

Il faut garder à l’esprit que l’objectif d’une agression, c’est d’obtenir quelque chose ou faire cesser une situation. La morsure ne sera jamais retenue comme solution en premier recours par l’animal car il n’y a aucun intérêt pour lui de déclencher un combat. Il privilégiera toujours l’évitement, ou communiquera avant de choisir l’attaque.

Premièrement, se renseigner auprès de professionnels : associations ou élevages (attention à prendre un élevage formé en comportement) pour trouver le chien qui vous correspond, tant sur le tempérament que sur le mode de vie, comportementaliste pour préparer l’arrivée au mieux et vétérinaire pour vérifier que tout est correct au niveau médical.

Ensuite, vous devrez acheter ou confectionner quelques éléments pour répondre aux besoins de votre futur chat : un ou plusieurs couchages, des gamelles d’eau et de nourriture, des objets à mastiquer pour combler le besoin masticatoire, un tapis de fouille pour les activités de flairage, un tapis de léchage pour favoriser la détente, le matériel adéquat pour les balades (harnais qui libère les articulations/collier plat et longe/laisse), des jouets…

Enfin, être présent les premiers jours où il sera chez vous. Vous pourrez ainsi commencer à créer du lien et lui apporter du soutien s’il en a besoin car la perte de repères est source de stress pour lui. Attention pour l’arrivée : faites-en sorte qu’il y ait le moins d’éléments stressants pour lui. Soyez détendus, isolez-le si vous avez de jeunes enfants etc. Il faut faire les présentations en douceurs.

Dans l’idéal, tenez-compte de ses habitudes de vie. S’il a toujours vécu à la campagne, le passage à la ville peut être compliqué, et inversement. Si ce n’est pas possible, prévoyez de l’habituer progressivement aux sons qu’il ne connait pas, afin de diminuer le stress lié au changement d’environnement. Vous pouvez également lui faire découvrir la nouvelle habitation et le quartier avant le déménagement et les associer à du positif : friandises, jeu, balades… Mais de façon progressive : il ne doit pas être mis dans une situation inconfortable ou générant de la peur.

Le jour du déménagement, confiez-le à un proche. Les agitations, allers-retours et le stress collectif sont déjà assez pénibles pour nous, autant ne pas lui infliger cela.

Une fois les meubles installés et ses affaires posées, vous pouvez le ramener dans votre nouveau logement. La présence d’une sécurité olfactive (ses jouets et son panier) l’aidera à s’adapter. Soyez patient et indulgent, il est possible qu’il aboie les premières nuits. Si vous le pouvez, prenez quelques jours de congés. Votre présence dans votre nouvelle habitation l’aidera également à prendre ses marques.

Le chien et le chat sont deux espèces très différentes. Ils ont chacun leur propre communication, des besoins différents… Ils vont devoir apprendre les limites de l’autre et trouver un terrain d’entente. Certains facteurs ne dépendront pas de vous, notamment s’il y a eu familiarisation lorsqu’ils étaient jeunes, et vous pourrez travailler sur d’autres : environnement adéquat pour le chat avec des hauteurs et cachettes, exercice physique et mental pour le chien. Il est également possible d’apprendre à votre chien à rester assis ou revenir vers vous lorsque votre chat se déplace.

Dans tous les cas, vous devrez être vigilant sur deux points : ne pas forcer la présentation entre les deux (le chat doit toujours avoir la possibilité de s’extraire) et faire la présentation avec votre chien en laisse, après une longue balade.

Enfin, faites attention : certaines races de chien sont plus disposées que d’autres à faire de la prédation. Choisissez en conséquence et pensez d’abord à la sécurité de tous.