Comportementaliste félin

Comportementaliste félin, spécialiste de la relation homme-chat

Le comportementaliste félin est un professionnel de la relation homme-chat. Ma mission consiste à instaurer ou rétablir un cadre harmonieux au sein du foyer tout en préservant et respectant les besoins et émotions de chacun, homme comme animal. J’interviens lorsque vous rencontrez des difficultés avec votre compagnon (éliminations hors litière, destructions, miaulements intempestifs, peur, conduites agressives, comportements gênants…) ou lorsque vous préparez un nouvel évènement dans votre vie (adoption d’un chat, introduction d’un nouvel animal dans le foyer, arrivée d’un bébé ou d’un(e) conjoint(e), déménagement…).

Mon approche

Écoute empathique et bienveillante

J’écoute et recueille, sans jugement, les informations que vous me donnez et les problèmes que vous rencontrez.

Informations et explications de l’éthologie féline

Parce que je considère que l’humain a besoin de comprendre pour pouvoir mettre en place des changements sur le long terme.

Respect de l’humain et de l’animal

Les solutions proposées sont toujours dans le but d’améliorer votre relation tout en respectant le bien-être de chacun, humain comme chat.

Déroulement d’un bilan comportemental

Avant le rendez-vous

Je recueille des informations : race, âge, composition du foyer et difficultés. Une visite chez le vétérinaire peut être demandée.

Nous convenons ensemble d’un rendez-vous, de préférence à un moment où tous les membres du foyer sont disponibles.

Je vous informe des conditions de mon arrivée à votre domicile selon les cas.

Pendant le rendez-vous

Nous échangeons sur les difficultés rencontrées. L’entretien dure entre une à deux heures, plus si nécessaire.

Je prends des notes et observe l’environnement dans lequel évolue le chat. Si possible, j’analyse son comportement.

Je vous donne les recommandations à appliquer, également appelé plan d’amélioration des comportements (PAC).

Après le rendez-vous

Je rédige et vous transmets un rapport reprenant les éléments vus ensemble et les recommandations données.

Vous mettez en pratique les conseils. La réussite du PAC dépendra de votre implication mais aussi de l’environnement du chat.

J’assure le suivi et reste disponible après la mise en place du PAC. Si nécessaire, nous pouvons prendre un deuxième rendez-vous.

Pour en savoir plus sur les tarifs, c’est par ici.

Questions fréquemment posées – Comportementaliste félin

Vous pouvez consulter un comportementaliste félin dans diverses situations :

Avant ou après une adoption, afin de préparer au mieux l’arrivée et de prendre de bonnes habitudes dès le début ;

Lorsque vous rencontrez des problèmes de comportements (éliminations hors bacs, conduites agressives, miaulements intempestifs, destructions…), après que les causes médicales aient été écartées ;

Pour préparer un changement de vie tels qu’un déménagement, l’arrivée d’un enfant ou d’un(e) conjoint(e), réussir une nouvelle cohabitation avec un autre chat ou un chien…

Hors problème médical tel que les cystites ou les problèmes rénaux, les urines ou selles hors bac sont la manifestation d’une anxiété ou d’un inconfort. Les causes sont multiples : relationnel avec l’humain conflictuel, insécurisant ou déséquilibré, élément désagréable autour du bac en général, environnement hypostimulant, conflits avec un autre animal…

Il convient aussi de distinguer l’élimination classique (pipi), également appelée miction, du marquage urinaire (projection d’urine sur un support vertical). En revanche, j’insiste sur ce point : il ne s’agit pas de vengeance !

Les conduites agressives chez le chat ont toujours une explication : soit le comportement est lié à une douleur chez l’animal, il faut donc vérifier la piste médicale en premier, soit le comportement répond à un besoin ou à une fonction.

Votre chat peut agresser par peur, par irritation (notamment pendant les caresses), par redirection (lorsque l’élément déclencheur est inaccessible, l’on parle alors d’agression redirigée) ou parce que les premiers signaux d’inconfort ou de mise à distance ont été ignorés. Dans ce dernier cas, le chat peut instrumentaliser sa morsure : il a appris à utiliser l’agression pour mettre fin à une situation car tous les signaux envoyés avant l’attaque se sont avérés inutiles.

Il peut également procéder à des « attaques de jeu ». Il ne s’agit alors pas de réelles agressions mais plutôt d’un moyen de dépenser son énergie et passer le temps, surtout si l’environnement est pauvre en stimulation.

Les causes des miaulements intempestifs sont multiples. Ils peuvent être liés à des troubles neurologiques, à des douleurs ou à des maladies, comme l’hyperthyroïdie. Vérifiez donc toujours que le chat est en bonne santé avant qu’un comportementaliste n’intervienne.

Si les miaulements ne sont pas de causes médicales, ils peuvent être causés par un manque d’activités dans l’environnement, un tempérament bavard, une demande en particulier comme de la nourriture ou l’accès à l’extérieur… Le comportement peut aussi avoir été renforcé si vous y avez répondu systématiquement ou que le comportement a toujours été payant pour lui.

Les léchages intempestifs sont bien souvent d’origine médicale : allergies diverses, problème dermatologique, puces… Une fois l’aspect médical écarté, les causes peuvent être comportementales : ennui, anxiété générée par l’environnement ou le relationnel.

Griffer est un comportement naturel pour les chats. Cela leur permet d’entretenir leurs griffes, de s’étirer et de déposer leurs odeurs pour baliser leurs lieux de passage. Si votre chat griffe votre canapé, vérifiez si vous lui avez fourni les moyens d’exprimer ce comportement : plusieurs griffoirs à disposition, notamment un près du canapé puisque l’endroit a été choisi par votre chat, et de différents types (poteau vertical, fixation au mur, griffoir au sol suffisamment grand etc.).

Si aucun support n’est proposé au chat, alors celui-ci se rabattra sur ce qu’il trouve à sa disposition : canapés, meubles, murs… Punir n’empêchera pas le comportement d’arriver et dégradera votre relation avec lui, ce qui n’est pas l’objectif.

Si votre chat a peur de certains bruits (sonnette, aspirateur…), peur des humains ou peur dans certaines situations précises, faites-vous accompagner par un comportementaliste. Ces comportements nécessitent soit une adaptation de l’environnement, soit une désensibilisation. Dans les deux cas, vous aurez besoin d’un professionnel pour modifier l’état émotionnel de votre compagnon.

Premièrement, se renseigner auprès de professionnels : associations pour trouver le chat qui vous correspond, tant sur le tempérament que sur le mode de vie, vétérinaire pour vérifier que tout est correct au niveau médical, comportementaliste pour préparer l’arrivée au mieux.

Ensuite, aménager l’environnement pour répondre aux besoins de votre futur chat : un arbre à chat pour proposer des hauteurs et vues sur l’extérieur, deux bacs à litière sans couvercles de grande taille avec un substrat de type grain agglomérant (évitez la silice, qui provoque des problèmes respiratoires), des gamelles d’eau et de nourriture distinctes et positionnées loin l’une de l’autre et des bacs, des paniers et autres couchages conforts, des cachettes, des griffoirs, des jouets…

Enfin, le laisser découvrir l’environnement progressivement, sans le forcer. S’il reste caché les premiers jours, pas de panique. N’allez pas le déranger et proposez-lui des éléments qu’il peut adorer : des friandises super appétentes, de la pâtée etc. Et si vous rencontrez des difficultés, faites-vous accompagner.

Prévoyez de conserver une pièce libre dans votre ancien logement dans laquelle votre chat aura tout ce qu’il lui faut : eau, nourriture, jouets, litière… Pendant ce temps, vous pourrez déménager vos meubles sans que votre compagnon ne s’échappe. Une fois les meubles installés dans votre nouveau logement, vous pourrez faire le transfert mais veillez à avoir une pièce où tout sera installé, par exemple une chambre ou un bureau, et dans laquelle vous remettrez les affaires de votre chat.

Une fois la grande majorité des meubles mise en place, vous pourrez le laisser explorer son nouvel environnement pièce par pièce, progressivement.

En maximisant les chances que la première rencontre se passe bien : vous aménagez plusieurs points en hauteur pour que votre chat puisse s’y réfugier s’il le souhaite, vous emmenez votre chien faire une grande balade avant les présentations pour qu’il soit plus calme et vous le gardez en laisse pendant la rencontre. Ne faites jamais les présentations avec votre chat dans une cage ou dans vos bras, il doit pouvoir s’extraire librement de la situation si elle lui déplaît. Ne forcez pas le contact.

Vous pouvez également travailler les associations positives en proposant à chacun quelque chose qu’ils aiment (nourriture par exemple) et à bonne distance lors des premières fois.